critique

 

 

Comme une chanson de Leonard Cohen

par Laurence Vanpaeschen

Le Carnet et les Instants n° 145

 

On nous le dit en quatrième de couverture : Gernot Lambert a mis dans son premier roman les choses de la vie qu'il aime et qui lui ressemblent sans doute. Plein de neige en hiver, Bob Dylan, Leonard Cohen et Roger Waters, le café en gobelets et les cigarettes, la BD que l'on retrouve dans les petites cases qui parsèment son texte et imprègnent une écriture directe, simple, de toi à moi. L'histoire fait un peu penser à celle d'un road movie où on a l'impression de courir sur place en sachant qu'il faudrait échapper à une menace qui point sourdement, mais qui va immanquablement exploser à la fin du film. Le genre de scénario qu'on a déjà vu cent fois, mais qu'on prend un plaisir franc à se repasser encore, calé dans les coussins d'un divan, en fumant les mêmes cigarettes que le personnage du film, mais plutôt avec un verre de vin qu'un gobelet de café.

 

 

 

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